Une activité sportive (PV: Peter Petrelli)

Après un début de journée quand même bien remplie, en passant de son travail jusqu'à celui de son grand frère, Peter se posait encore des questions à propos de ce dernier. Bon, il était vrai qu'il était très réticent du fait qu'il arrivait à voler, mais ce n'était pas une raison pour ne pas le croire. Il n'y comprenait vraiment rien. Habituellement, il n'agissait pas ainsi, mais là c'était comme s'il le prenait pour un fou. L'était-il? Non, ça c'était certain, il ne l'était pas. C'était sûrement à cause de sa campagne politique qu'il agissait ainsi avec lui.

*Oui, c'est sûrement ça. Sinon, pourquoi serait-il ainsi? Il n'a jamais été comme ça avec moi avant. Il ne me croit pas, mais ce n'est pas grave. Quand je le lui prouverais, il devra me croire.*, pensa-t-il

Marchant sur le trottoir menant vers le bulding ou il avait son appartement, il pensa à ce même rêve qu'il n'arêtait pas de faire depuis déjà quelques nuits. C'était la première fois que ça arrivait. Il aurait pu balayer cela de la main et ne plus y penser, mais c'était impossible. À travers ce songe, il y avait quelque chose de spécial qu'il ne pouvait pas ignorer. C'était trop fort pour être oublié ainsi facilement. Il en avait parlé à son frère, il ne le croyait pas. À qui d'autres pouvait-il en faire part? À sa mère? Non, elle serait plus réticente à cette idée que Nathan. À Simone? Non, il lui ferait sûrement peur. Qui restait-il? Personne, il n'y avait personne à qui il pouvait se confier.

*Il y a sûrement quelqu'un, va juste falloir que je trouve qui et je vais trouver. Oui, il y a sûrement quelqu'un qui pourra me croire et me comprendre.*, se dit-il

Arrivant enfin devant son bulding, il ouvrit la porte du bâtiment puis ensuite l'autre après avoir sortit sa clé de sa poche. Gardant l'objet dans une main, il alla jusqu'à l'ascenseur. Après quelques minutes, il se rendit compte qu'il ne marchait pas. Il décida de prendre alors de prendre les escaliers. Après plusieurs marches, il aperçu une jeune femme en train de monte avec plusieurs sacs. Ne pouvant la laisser ainsi mal prise, il décida d'aller l'aider.

''Laissez-moi vous aider.'', dit-il à Océane

Après qu'elle eut acceptée (du moins, je crois ), il prit une grande majorité des sacs et l'aida à les amener jusqu'à son appartement. Il fut surprit de découvrir qu'elle habitait juste celui devant le sien. C'était la permière fois qu'il la voyait ou du moins il ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu avant.

Océane ne voyait vraiment plus rien. Quand elle entendit quelqu'un entrer, elle se sourit. Elle se demandait comment il allait réagir en voyant l'ascenseur en panne. Elle continua à monter quelques marches jusqu'à ce que l'inconnu qui venait de rentrer dans l'immeuble lui demanda de l'aider. Cela la gêna un peu, mais elle accepta. Elle ne se voyait pas vraiment refuser vu l'état dans lequel elle était. Quand il prit des sacs, ses bras furent tout de suite soulagés. Il est vrai que la jeune femme n'avait jamais été vraiment sportive. Elle passa devant pour montrer où elle habitait et posa les sacs qu'elle portait à terre, se dépêchant de sortir sa clef de sa poche et de déverrouiller la porte. Elle l'ouvrit puis se tourna vers Peter et dit tout en souriant:

-Merci beaucoup de vous être montré si secourable...

Son accent français se faisait naturellement bien entendre mais elle parlait parfaitement bien anglais, son père étant américain et lui ayant appris sa langue depuis qu'elle était toute petite. Elle n'avait encore jamais vu cet homme ici. Il faut dire aussi qu'elle n'était pas là depuis bien longtemps. Seulement trois semaines, peut-être un peu plus. Elle ne s'en souvenait pas vraiment. New- York ne lui plaisait pas face à Paris. C'était bien-sûr pire que Paris. Il allait falloir faire avec. Voulant remercier Peter elle lui demanda gentiment en essayent d'éviter d'avoir un accent trop prononcé.

-Vous voulez boire quelque chose?

Son livre tomba du sac qui débordait déjà de nourriture. Elle se baissa pour le ramasser, regarda machinalement la couverture en passant sa main dessus puis le mit contre elle. Cela lui donnait vraiment la pose d'une étudiante en droit: ce qu'elle était. Elle réfléchit à ce qu'elle avait en boisson au cas où la réponse serait positive. Autrement le studio était propre ce qui la rassura. C'était toujours propre. Océane n'était pas maniaque mais elle aimait que les choses soient rangés et pas dégoulinant de poussière. Plutôt normal... Elle prit les sacs qu'elle avait posé quelques minutes plus tôt et commença à les amener à la cuisine, les posant sur la table.

Les sacs de la demoiselle en main, Peter se demanda ce que pouvait bien faire son frère ou bien Simone en ce moment. Ils devaient sûrement vaquer à leurs occupations et donc travailler. L'un travaillant comme un bourreau de travail pour remporter une élection qui lui permettrait, peut-être, d'être le prochain président des États-Unis et l'autre en vendant tableau par-dessus tableau ou il y aurait d'éventuels oeuvres d'art de son petit ami Isaac. Il ne connaissait pas ce dernier, mais il devait encore être en train de se droguer à la caocaïne et ce au désespoir de la belle basanée pour qui il craquait vraiment. En même tmeps, il songea à ce que pouvait bien faire aussi sa mère. Depuis que son père était mort mystérieusement, il ne la reconnaissait plus trop. Habituellement droite et savant ou elle allait, elle était tout le contraire... surtout depuis l'enterrement.

''Ça me fait plaisir.'', répondit-il à Océane

La porte à présent ouvert, il entra à l'intérieur de l'appartement. Amenant ses sacs là ou elle le voulait, il les déposa. Il regarda l'endroit avec une certaine curiosité. il constata qu'il était bien et que c'était en même temps un studio. N'ayant aucun autre but pour rester, il décida de se rendre chez lui juste en face. Il s'apprêtait à s'en aller, mais au moment ou il allait faire dos à la jeune femme, elle le questionnait. Il décida d'accepter sa proposition.

''Oui, s'il-vou-plaît, ce serait vraiment gentil.'', dit-il

Lui indiquant une place ou il pouvait s'assoir, il s'assoya. Il la regarda s'en aller défaire ses sacs dans sa cuisine toute proche. Si elle avait besoin d'aide, il était là. Pour l'instant, elle se débrouillait très bien. Tournant la tête vers les fenêtres, il regarda l'extérieur. Le ciel était magnifique, c'était une belle journée.

Océane lui sourit et lui demanda deux minutes pour avoir le temps de ranger ses courses. C'est qu'il y en avait pas mal et donc, elle faisait plusieurs allés retours un peu partout en essayant de se dépêcher trouvant ce qu'elle faisait très impoli. Une fois fini, elle regarda la table vide, les mains sur les hanches et souffla avant d'aller chercher à boire dans le frigo. Ne sachant pas vraiment ce qu'il voulait, elle ramena le tout sur un plateau qu'elle posa doucement sur la table basse, en face du canapé où Peter était assis. Elle alla ensuite fermer la porte d'entrée qui était entre ouverte. Elle venait de le remarquer. Elle retourna ensuite chercher deux verres, mettant en même temps la machine à laver en route.

-Pourrais-je connaître votre nom?

Elle parlait de la cuisine, les verres en mains et refermant la porte du meuble où elle les avait pris. Elle retourna en face de lui mais quelque chose la déconcentra: son portable sonna, signe qu'il y avait un message. Etant donné que ce n'était qu'un message, elle ne se rua pas dessus mais elle s'était effrayée et ce geste lui fit perdre un des verres. Alors qu'il tombait, l'esprit de la jeune femme fit un dessin mental. Elle se façonna en mémoire et en tant record un coussin. Une fois qu'il était parfaitement bien dessiné, il apparut en vrai et à terre. Le verre tomba dessus et ainsi ne se brisa pas mais ça avait été de justesse. Elle se rendit soudain comte du geste qu'elle venait de faire, il avait été machinal et non réfléchi. Elle n'avait donc pas fait attention à Peter qui était juste en face. Elle ramassa le verre et le posa sur la table basse en se faisant tousser, gênée. Elle ne savait pas comment l'expliquer et c'était certainement inutile d'essayer de trouver une excuse maintenant. Elle n'osait même plus croiser son regard. Elle ne savait même pas coment réagir...

Tandis qu'Océane rangeait ses courses du moment, Peter regardait toujours au-dehors. Dans le ciel bleu, il s'imagina en train de voler. Au service de la veuve et de l'orphelin, il parcourait la ville à la recherche de l'injustice dans un costume de super-héros. Cape au dos, il s'élança à la poursuite d'un mécréant dénommé Rocket. Ce dernier se faisait passer pour lui grâce à sa combinaison jetpack qui lui permettait de voler à l'aide d'un réacteur portatif fixé à son dos ou plutôt sa combinaison.

*...*, aucune pensée

Perdu dans un rêve éveillé, Océane faillit presque le surprendre, mais il revint à la réalité avant. Comme coupé tout d'un coup dans sa poursuite, il était revenu au moment présent qu'il vivait en ce moment. N'ayant pas trop bien dormi ces derniers temps ni trop longtemps, il était quelques peu normal qu'il était plus distrait que d'habitude et plus dans son monde d'imagination et d'héros purs en collant. Voyant sa voisine de face revenir avec un plateau rempli de boissons différentes, il décida de choisir l'eau. Il la regarda aller refermer la porte d'entrée toujours ouverte pour ensuite apporter deux verres.

''Peter, je m'appele Peter. Et le...'', répondit-il

Il allait lui demander quel était le sien, son nom à elle, mais la sonnerie du cellulaire de la demoiselle l'en empêcha. Pourtant, ce fut plutôt le fait du coussin apparut nulle part pour arrêter l'un des verres qu'elle avait échappée qui l'arrêta complètement. Comment l'objet était-il ainsi apparu? C'était la première fois qu'il voyait ça. Son esprit lui jouait-il des tours à cause qu'il ne dormait pas très bien ces temps-ci? Ça se pouvait, mais son esprit avait du mal à concevoir ce résultat.

''Excusez-moi, ce coussin qui est là...'', il montra lequel, de toute façon, elle savait déjà lequel''... ne vient-il pas juste d'apparaître?'', demanda-t-il

Océane leva doucement la tête vers lui, d’un geste plutôt timide. Elle rougit un peu en regardant le coussin. Tout un coup, elle se haït. Qu’est ce qui avait bien pu lui prendre de faire un chose pareil en présence de quelqu’un ? Elle porta à nouveau son regard sur Peter alors que le coussin disparut de plus en plus en fondu et en mouvements de vagues.

-Heu… Eh bien en fait…si…

La jeune femme passa nerveusement la main dans ses cheveux au point de se faire mal. Elle ne fit pourtant aucune grimace. Elle avait l’impression de se trouver devant un précipice. Elle avait l’impression qu’elle allait tomber si elle avouait qu’elle avait un don. Mais d’un autre côté, il aurait été plutôt difficile de mentir sur ce qu’elle venait de faire surtout qu’aucun de ses coussins n’étaient tombés à terre et que les seuls qui se trouvaient au salon étaient sur le canapé et que celui-ci ne se trouvait pas à l’endroit où le verre était tombé. Elle respira profondément et commença à raisonner tout en donnant de l’eau à Peter comme il le lui avait demandé. Cela ne servait sûrement plus à rien de tout cacher. Elle hésitait pourtant à lui dire. C’était normal non ? Durant tout le temps où elle réfléchissait, elle ne c’était pas aperçu du silence qui régnait. Elle revint sur Terre et toussota un peu. Elle décida de se jeter à l’eau :

-Le coussin est bel et bien apparut tout seul… Enfin tout seul… Je l’ai aidé…

Elle fit une courte pause avant de reprendre :

-Je veux dire par-là que j’ai quelque chose qui fait que j’arrive à faire apparaître ce que je veux quand je veux et où je veux devant moi par la volonté de mon esprit.

Elle respira profondément en regardant Peter pour essayer de voir sa réaction. Elle ne pouvait évidemment pas savoir que lui aussi en avait un. Pour essayer de se détendre un peu bien que quelque chose lui disait qu’elle n’avait pas besoin de stresser autant, elle poursuivit se rappelant que cette action l’avait interrompue. Se doutant bien qu’il avait voulu lui retourner sa question elle poursuivit :

-Je m’appelle Océane… Océane Linson…

D’accord, elle passait du lundi au vendredi mais il faut dire que dire à un parfait inconnu qu’on avait un don c’était plutôt gênant surtout si on ne sait pas comment il va réagir. Quoi qu’il aurait sans doute du mal à la prendre pour une folle s’il avait été témoin de ce qu’elle avait fait.