Assis sur le perron ( PV Nathan )

Depuis qu'il avait quitté son appartement, le jeune homme errait sans but préçis dans les rues de New-York.
A plusieurs reprises, il avait dû s'arrêter sur le bord de la route pour éteindre un pan de sa veste en cuir qui avait mystérieusement prit feu, avant de se remettre en route, alors que son inquiètude croissait...
Finalement, il avait déçidé de se rendre dans un lieu qui lui appartenait par héritage d'un parent, le cinéma du centre ville...
Cet endroit, il le connaîssait bien, très bien même, puisqu'il en était le propriétaire depuis quelques semaines, et pourtant, ce soir là, il lui parût étranger, lointain...

Garant sa moto, noire, sur un emplaçement prévu à cet effet, il avait marché jusqu'à la porte de l'accueillant bâtiment, avant de se laisser tomber devant la porte, s'appuyant dessus en étendant ses jambes devant lui.
Désorienté, il sortit de l'une de ses poches son paquet de cigarettes, qu'il roulait lui même, avant de débuter la confection de ce qui allait représenter pour lui un véritable soulagement.
Après quoi, il chercha son briquet, mais sans succès...
Visiblement, il l'avait laissé à son domicile...

Hésitant un instant, il avait fini par fixer l'une de ses mains.
Après tout, s'il parvenait à produire des flammes, pourquoi ne pourrait-il pas s'en servir pour des choses utiles ?
Réfléchissant à la meilleure façon de faire apparaître le feu, il avait secoué la main, espèrant un résultat convainquant...
Rien.

* Evidemment...*

Il renouvela la manoeuvre plusieurs fois, mais en vain.A la fin, passablement énervé contre lui même, il avait claqué du doigt, voyant avec étonnement une maigre flamme se former au bout, et y demeurer, sans qu'il ne ressente autre chose qu'une agréable sensation de chaleur...
Profitant du moment, il avait approché l'extrèmité de sa cigarette, avant de la porter à sa bouche.
A présent, c'était sûr, quelque chose clochait chez lui...
Mais jusqu'ou tout cela pourrait il aller ?

Distrait, il n'avait pas entendu que l'on approchait de lui, ni même remarqué que son membre s'était éteint, retrouvant sa normalité.
Heureusement !

Je voulais me détendre un peu, ce matin encore mes quatre points de retard me trotaient dans la tête et commançaient à m'énerver. Ma famille voulait m'aider, mais je ne voulais pas d'eux, pas aujourd'hui. J'étais passé au QG pour la campagne et tous avaient une tête d'enterrement. Bref, avec tout ça, je préfèrais aller me promener tranquillement dans la ville. Mais j'avais oublié que mes gardes du corps me suivraient partout où j'irais. Je leur avait demandé de ne pas me suivre, ou alors dans une voiture plus loin et ils avaient prit cette option. Je préfèrais me promener seul et sans personne à qui parler, je voulais m'isoler un peu.

J'avançais donc seul, les mains dans les poches et pensant à autre chose qu'à ma campagne. Je ne savais où aller, mais je disais de laisser mes pensées et mes pieds me guider. Puis à un moment donné, je ne sentis plus le sol. Je baissais les yeux et vis que je volais. Je me tournais dans tous les sens, pour voir si personne ne me regardais et heureusement pour moi c'étais le cas. J'étais seul dans la ruelle. Depuis que ce pouvoir était arrivé, toute ma vie à été chamboulée. L'accident et la paralysie de Heidi et les pensées parfois étranges de Peter. J'essayais alors de me débattre pour retourcher le sol et j'y parviens, c'est alors que je vis un jeune homme face à moi.

Bonjour, je suis désolé de vous déranger, mais vous avez vu ce que je viens de faire ou non ?

Le jeune homme relevait tout juste la tête quand il avait aperçu avec stupeur un homme flotter au dessus du sol juste devant ses yeux.
Reculant légèrement contre la porte sur laquelle il égtait appuyé, il avait vu les pieds de son futut interlocuteur regagner la terre ferme, alors que leur propriétaire lui demandait s'il avait vu ce qu'il venait de se passer.

- Si j'ai vu ? C'est...

Stoppant net, il avait réfléchit un court moment : S'il répondait oui, qu'allait il lui arriver ? Lui ferait on garder le silence, en employant des méthodes bien peu catholiques ?
Déçidant de tenter, après tout, que pouvait il lui arriver, il était en plein centre de New-York, l'une des plus grandes villes du monde, il avait reprit :

- Comment faites vous ca ?

Sur le moment, il avait oublié qu'il lui arrivait de prendre feu, tout...Curieux, il était désireux d'en savoir plus sur l'homme, qu'il venait de reconnaître comme une haute personnalité politique : Nathan Petrelli...

Je passais une main sur mon visage, ne sachant comment réagir. Bon, il a l'air plutôt jeune et intelligent, au moins il n'est pas partit en courant, c'est déjà ça. Alors, comment et surtout que lui répondre.

Je n'en ais aucune idée, mais c'est une chse qui doit rester secrète, je ne peux pas me permettre de me voir à la télévision comme une bête de foire.

Je le fixe dans les yeux, pour lui montrer que je ne plaisante pas. Je veux qu'il le comprenne bien, alors je m'est une grande intensité dans mon regard, pour lui prouver tout celà.

De toute façon, peut ilportante ce que vous direz, ce sera la parole d'un homme connu et bien portant, contre un jeune homme qui est vous.

Ce n'est pas une menace, mais je veux que vous compreniez bien que je ne veux pas que vous le disiez à tout le monde, c'est clair jeune homme ?

Je le fixe à nouveau, espérant un oui de sa part.

Stephane se rendait bien compte que l'homme qu'il avait en face de lui ne plaisantait pas : Il ne devrait rien dire de ce qu'il avait vu...
Bien évidemment, ce n'était pas du tout son intention, premièrement car il gardait lui même un secret, ensuite car il aurait été bien mal-avisé de se mettre un puissant politicien à dos.
Laissant son regard insondable dans celui de Nathan, il n'avait pas cillé, attendant calmement qu'il finisse de parler.
Après quoi, il avait répondu d'une voix honnête :

-Je n'avais pas l'intention de raconter ce que j'ai vu à qui que ce soit.Je suis juste...Curieux...

S'interrompant là, il avait soufflé, exhalant un nuage de fumée, avant d'écraser sa cigarette sur le sol.
Silencieux, il attendait une réaction de la part de son interlocuteur.Lui qui n'était d'ordinaire pas très bavard voyait un tas de questions affluer dans son esprit, prêtes à être posées.
En fin de compte, il se déçida à reprendre :

-Depuis combien de temps vous savez voler ? Vous connaîssez d'autres personnes qui peuvent faire des trucs comme ca ?

Toujours assis contre la porte de son cinéma, nommé " Le royaume des rêves " en langue Allemande, il songea qu'il venait justement de plonger en pleine utopie.
Dans quelques minutes après tout, il se réveillerait peut être, découvrant qu'il était un être tout à fait normal, enfin presque...

J'avais eu peur qu'il me pose pleins de questions, mais comme il ne disait n'être que curieux, j'eu un soupire de soulagement. Puis, je le regardais, j'avais l'impression qu'il voulais me dire quelque chose, puis j'entendis mes pires questions. "Depuis combien de temps vous savez voler ? Vous connaîssez d'autres personnes qui peuvent faire des trucs comme ca ?" Je crois que je ne vais pas répondre, mais pourquoi me pose-t-il toutes ses questions ?

Je voudrais savoir une chose avant de répondre à vos questions, pourquoi me demandez-vous ça ? Vous avez des "pouvoirs" ? Quels sont-ils ? Vous en parleriez à m'inporte qui ? Vous n'avez pas peur d'être prit pour un monstre de foire ?

Je regardais à nouveau le jeune homme et je pensais, en tout cas, j'espérais qu'il ne me dirais rien de plus.

La question qui lui était retournée était plutôt pertinente : Pourquoi posait-il autant de questions ? Pourquoi s'intéressait-il aux dons exceptionnels ?
Stephane hésita un bon moment avant de répondre : Il ne connaîssait pas l'homme qui lui faisait face, si bien que lui révèler son secret pourrait s'avèrer fort dangereux !
En même temps, le politicien s'était dévoilé en s'élevant du sol, qu'avait-il à perdre ?
Néanmoins, qui serait écouté en cas d'aveux ? Le marginal, ou le futur député de New-York ?

Relevant vers son interlocuteur un regard neutre, le jeune homme avait répondu, aussi évasivement que possible :

-Ca se pourrait.Et justement, je ne pense pas qu'en parler à des inconnus soit une très bonne idée.

A présent, il attendait sa réponse.N'étant pas déçidé à en dire plus sur son propre pouvoir pour le moment, par soucis de sécurité personnelle, il préférait être sûr que Nathan était un homme de confiance...
Pour confirmer ses intentions, il demanda :

-Alors, vous en connaîssez d'autres ?

Je regardais toujours le jeune homme et en le voyant hésiter, je savais qu'il pourrait m'en demander beaucoup plus. Mais, je crois qu'il ne préférait pas. Je souris légèrement à sa remarque et le regarda dans les yeux.

Vous comprenez maintenant que je ne veuille pas non plus vous en parler. Je ne vous connaîs pas, donc je n'en parle pas au inconnus.

Puis, quand il posa à nouveau la question, je tournais les talons, puis passa une main sur mon visage. Je lui fis face et le regarda dans les yeux. Je devais bien admettre que je connais des personnes avec des . . . "pouvoirs". Ce mot, j'en ais marre, c'est n'importe quoi, moi un politicien qui a toujours et qui aura toujours du bon sens, comment pouvais-je employer ce mot. Bref, je le regardais et je savais que ma réponse pouvait changer plusieurs choses. Le fait qu'il parle de ce qu'il a vu, quand j'ai volé. Le fait qu'il interroge mon frère Peter et que ce dernier recommence ses délires qur ses fabuleux dons et je ne veux pas de ça pour le moment, mais je ne veux pas le mentir et pourquoi pas après tout, je ne le connais pas.

J'avais beau réfléchir pour lui mentir, mais j'entendais la voix de Peter qui me disait qu'il savait voler et qu'il s'agit de son destin. Mais ce n'est pas le mien, pourquoi celà le serait ? Et puis zut.

Oui, j'en connais d'autres, mais il ne faut pas en parler, c'est clair ?

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